Les habitants de la Communauté urbaine de Dunkerque s'engagent eux-aussi pour changer la vie.
Découvrez ici leurs témoignages et engagez-vous, vous aussi, à votre manière !
La mission de France Bénévolat peut se résumer ainsi : aider à recruter des bénévoles en faisant le lien entre volontaires et associations. Notre mission est d'autant plus importante qu'il y a de moins en moins de personnes prêtes à s'engager. Et que la durée de l'engagement tend à diminuer. Et c'est encore plus compliqué quand il s'agit de prendre des responsabilités au sein des associations. Je me sens donc particulièrement utile dans ce nouveau rôle que j'aborde alors que, la retraite venue, j'ai du temps pour me consacrer à un nouveau projet de vie. C'est une mission qui me plaît parce qu'elle est globale et qu'elle me permet de découvrir la richesse du monde associatif du territoire. Je n'ai jamais rencontré autant de personnes dévouées, humaines et formidables qui s'engagent pour des causes multiples et variées. C'est vraiment quelque chose qui me touche personnellement cette solidarité si vivace et qui me donne envie de m'engager encore plus.
Je suis retraitée. J'ai travaillé dans un commerce de fruits et légumes pendant 42 ans. Forcément, quand j'ai arrêté mon activité, il était inconcevable de rester chez moi à ne rien faire, sans contact avec qui que ce soit. J'ai trop besoin de relations humaines, j'ai trop besoin de me sentir utile pour être heureuse. C'est ainsi que j'ai intégré la Maison de quartier de l'île-Jeanty, d'abord, puis celle de la Basse-ville. J'y anime des ateliers de tricot et de couture. Et surtout, je lis des contes aux enfants de la crèche. J'appelle cela « les contes de mamie Thérèse ». Quand je vois leurs petits yeux briller, leur bouche s'agrandir dans l'attente de la chute de l'histoire, vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureuse. Moi qui n'ai jamais eu d'enfants, j'ai l'impression d'avoir plein de petits-enfants. C'est pour moi un bonheur sans nom. J'aime me consacrer aux autres, je l'ai toujours fait. Je dois avoir cela dans le sang. J'espère que cela durera encore longtemps.
L'association Les Clowns de l'espoir fait intervenir des intermittents du spectacle dans les chambres des enfants hospitalisés pour leur donner de la joie et les faire sortir du quotidien des soins. En tant que bénévole, je participe à des actions de collecte de fonds pour que l'association puisse continuer son action. Cela fait déjà 5 ou 6 ans que je me suis engagée. J'y ai été sensibilisée très jeune car ma sœur a été touchée par une leucémie. Lors de ses hospitalisations, j'ai vu combien les interventions des Clowns de l'espoir lui faisaient du bien. Mon engagement associatif est aussi le reflet de mon engagement professionnel puisque je fais actuellement des études pour travailler dans le secteur social. Je crois que l'accompagnement des personnes qui souffrent est une chose qui me touche beaucoup. Cela fait et fera toujours partie de ma vie. Quelle plus belle mission que de donner du bonheur aux autres ?
Je suis diététicienne à Petite-Synthe. C'est dans le cadre de mes activités professionnelles que j'ai accepté de m'engager, bénévolement, à la CPTS de Dunkerque parce que je trouve son projet de favoriser l'accès aux soins à toutes les personnes du territoire vraiment intéressant. A mon sens, la CPTS anticipe ce que sera la médecine de demain. En effet, elle travaille, en lien avec les acteurs de la santé du territoire, secteurs public et privé réunis, mais aussi la Caisse d'assurance maladie à de nouvelles pratiques pour que le malade soit pris en charge dans sa globalité. Cela passe par une meilleure coordination entre la médecine hospitalière et la médecine de ville, entre le secteur médical et le secteur paramédical. C'est vraiment quelque chose qui me passionne car tout est à construire et à inventer. Et cela pour une meilleure qualité de soins. C'est l'ensemble du secteur de la santé du territoire qui a à y gagner.
Mon association est toute jeune. Elle a été créée en 2020. Elle a pour objectif de promouvoir la pratique musicale amateur sur tout le territoire et au-delà mais aussi les lieux atypiques de diffusion. Je me suis lancé dans ce projet d'abord parce que je suis passionné de musique. Mais aussi et surtout parce que je trouvais que la pratique musicale amateur, qui est très riche sur le territoire, avait beaucoup de difficultés à émerger et à se faire connaître. En portant juridiquement un artiste ou un groupe, notre association lui offre l'opportunité de pouvoir plus facilement décrocher un contrat dans un café, dans un festival ou dans n'importe quel événement festif. Nous accompagnons actuellement trois artistes locaux. Nous avons même organisé une sorte de festival de musique dans des fermes de permaculture l'an dernier. C'est un très beau challenge et une fierté que de participer à l'émergence de la scène musicale locale.
J'ai commencé la randonnée il y a quelques années parce que je voulais trouver une activité sportive dans un groupe convivial. Je l'ai trouvée chez les Randonneurs du plat pays, qui propose à la fois de la randonnée classique d'une dizaine de kilomètres chaque semaine à Dunkerque et ses alentours et de la marche nordique, plus sportive. Cela m'apporte un bien-être incroyable. Je dirais même que c'est presque devenu une drogue. C'est pour rendre un peu tout ce que l'association m'a apporté que j'ai accepté d'en prendre la présidence. J'aime l'idée de rendre service, de servir à quelque chose, de voir les gens autour de moi heureux grâce à mon travail de bénévole. Il y a une forme de reconnaissance de leur part que j'apprécie. Et puis, c'est tellement gratifiant aussi de se dire qu'on ne fait pas les choses uniquement pour de l'argent, juste pour son propre plaisir et pour celui des autres.
Lorsque est arrivée l'heure de la retraite, je me suis lancé dans la généalogie. Puis, comme j'avais travaillé au garage Renault de Petite-Synthe, j'ai voulu retracer son histoire. C'est comme cela que la passion pour l'histoire de Petite-Synthe, qui jusqu'alors n'intéressait pas grand monde, m'est venue et qu'est née, dans la foulée, notre association. Depuis, nous avons édité 23 publications sur différents thèmes : la production de chicorée, les anciens jardiniers, les filatures et le tissage, le kiosque à musique… Nous organisons aussi des visites guidées du Fort de Petite-Synthe. Ma plus grande joie est d'intervenir dans les établissements scolaires à la demande des enseignants. J'adore transmettre, faire revivre le passé. Pour moi, il est indispensable de ne pas oublier notre histoire locale car elle permet de comprendre ce qui fait notre ville aujourd'hui. Je suis intarissable quand il s'agit de Petite-Synthe et j'espère pouvoir servir son histoire encore longtemps.
Chez les Blouses roses, on intervient une après-midi par semaine dans les EPAHD du territoire, en binôme, pour visiter les personnes âgées esseulées et organiser des animations, souvent musicales, pour égayer au mieux leur journée. Cela se passe bien-sûr toujours en lien avec le personnel, et dans la convivialité et la bonne humeur. C'est ce qui m'a fait m'engager l'an dernier : Donner un peu de joie et de bonheur, partager de bons moments, échanger, discuter, tenir une main. Vous ne pouvez pas imaginer ce que cela représente pour moi de voir un sourire se dessiner sur le visage d'une personne âgée que je viens visiter. A ce moment-là, je me dis que j'ai tout gagné dans ma journée. Se sentir attendu, être applaudi même parfois à notre arrivée, c'est extraordinaire. Ce que je donne à ces personnes, elles ne le savent peut-être pas, mais elles me le rendent au centuple.
Je me suis engagé chez les Jeunes Sapeurs-Pompiers. C'est dans ce cadre que j'ai eu une première approche du secourisme. Immédiatement, cela m'a plu. Je pense que j'ai un côté assez altruiste, j'adore rendre service, me sentir utile et aider les autres. C'est pour cela que j'ai souhaité intégrer la Croix-Rouge. Je suis désormais équipier secouriste et responsable logistique à la direction locale de l'urgence et du secourisme. C'est une mission très complète qui demande de venir en aide aux gens sur un évènement prévu (festival, carnaval, rencontre sportive…) comme inattendu. Il y a aussi un fort côté social que j'aime particulièrement quand nous faisons des maraudes pour apporter de l'aide aux sans-abris. C'est très gratifiant comme mission parce que la plupart des personnes sont reconnaissantes et nous le disent. Il y a un certain respect pour la fonction. On sent que la solidarité fait encore sens et c'est plutôt une bonne nouvelle.
Depuis toute petite, j'aime chanter. Je suis issue d'une grande famille de musiciens. La musique, le chant… C'est une vraie passion. Depuis septembre 2021, je suis devenue chef de chœur bénévole de Chorus United, un chœur basé à Petite-Synthe. C'est un rêve qui devient réalité pour moi. Nous sommes encore peu nombreux dans notre petite troupe mais je sens un réel intérêt pour le chant choral. D'autant que nous avons un répertoire très grand public : variétés françaises et internationales mais aussi gospel. Cela représente un gros investissement en termes de travail mais c'est aussi beaucoup de bonheur que d'avoir la chance de transmettre ma passion aux autres. Nous avons tous grand plaisir à nous retrouver pour les répétitions, à chanter tous ensemble, à créer des liens. Dernièrement, nous avons pu nous produire en public aussi. C'était comme une récompense pour le chœur et pour moi. J'espère que cette belle aventure va durer longtemps encore.
Cela fait maintenant 42 ans que je suis bénévole au Sporting dunkerquois, dont 20 ans en tant que secrétaire. Je me suis engagée quand ma fille a intégré le club d'aviron. Voilà, j'ai mis un doigt dedans et après, c'était parti. C'est vrai aussi que je me suis tout-de-suite sentie bien dans ce club. J'aime l'ambiance des compétitions, le goût de l'effort que l'on transmet aux jeunes, leur envie de se surpasser, d'aller au bout de l'effort. Ce sont des valeurs qui sont importantes ailleurs que dans le sport, qui leur serviront tout leur vie. J'aime beaucoup partager avec les jeunes du club le stress des régates, les joies quand on gagne, les larmes quand on perd. Vibrer avec le club et pour le club me procure un immense bonheur. C'est pour cela que, si je donne effectivement beaucoup de temps au club, je le donne de bon cœur. Ce n'est pas un travail pour moi, c'est une passion.
Je suis membre de l'association depuis 2000, j'en ai été la présidente pendant 8 ans et je suis désormais secrétaire. Comme la plupart, je m'y suis engagée parce que j'ai été touchée par un cancer. C'était à un moment de ma vie où j'étais particulièrement seule, je pense que l'association m'a sauvée. J'y ai rencontré des personnes formidables qui s'en étaient sorties. On a beau dire, ça donne de l'espoir. J'y ai trouvé écoute, amitié et compassion. Lorsque j'ai été guérie, j'ai donc voulu m'y investir encore plus pour rendre ce qu'on m'avait donné. A mon tour, j'écoute celles et ceux qui sont touchés par la maladie, je fais des actions de prévention aussi et j'organise avec les autres membres de l'association des sorties, des activités pour que les personnes malades se changent les idées et, surtout, sortent du quotidien de la maladie, un quotidien fait de soins lourds qui isolent. Je suis heureuse de donner de mon temps pour le mieux-être des malades du cancer.
Très investie dans une association locale qui œuvre pour le mieux-être des malades du cancer, j'ai voulu aller encore plus loin dans mon engagement en intégrant une association nationale, La Ligue contre le cancer, qui accompagne les malades, fait de la prévention et du dépistage et collecte des dons pour la recherche. Je suis vraiment heureuse de ce nouvel engagement qui me permet, après avoir reçu une formation, de témoigner de mon parcours d'ancienne malade du cancer, auprès des malades mais aussi et surtout auprès des professionnels de santé. J'aime à penser que mon expérience de terrain, mon ressenti lors de la maladie, leur permet d'avancer dans la prise en charge psychologique du malade, un élément qui n'était pas pris du tout en compte il y a encore peu. Il n'était pas rare, par exemple, qu'un diagnostic de cancer soit donné par téléphone une veille de week-end, sans plus de précaution. C'est une fierté pour moi que de participer, même modestement, à une mission de santé publique.
Notre association est toute jeune puisque créée cette année avec la volonté de sensibiliser les gens aux écogestes au quotidien et aux enjeux climatiques. Nous le faisons notamment dans les établissements scolaires, de façon très ludique. Nous organisons également des ateliers pour apprendre à faire soi-même de la lessive, du shampoing ou des produits ménagers. Enfin, nous faisons régulièrement des ramassages de déchets collectifs. Si je me suis engagée dans cette association, c'est parce que je veux faire prendre conscience aux gens que le comportement de chacun est essentiel pour la préservation de l'environnement. Je n'attends pas que tout le monde soit exemplaire mais que chacun prenne conscience de sa responsabilité. Pour cela, il est essentiel d'apprendre et de transmettre de nouvelles et bonnes pratiques. Parvenir, ne serait-ce qu'un peu, à faire évoluer le comportement des gens me procure une grande satisfaction.
À la Fabrique verte, nous travaillons, depuis six ans, au développement du maraîchage urbain et de la permaculture. Nous exploitons un jardin potager partagé dans le parc du Château Coquelle et allons bientôt mettre en route un « jardin potager intelligent » qui pourra être géré et arrosé à distance. Nous organisons aussi des ateliers de fabrication de cosmétiques, produits ménagers ou encore shampoing… Par mon engagement, je veux vraiment apprendre aux gens à consommer autrement parce que le porte-monnaie autant que la santé ont à y gagner. Je pense que l'avenir passe par une autonomie de plus en plus importante en termes d'alimentation et même de produits du quotidien. Ce qui me rend fière et heureuse, c'est d'amener vers cette façon de consommer des personnes qui n'y étaient pas du tout sensibilisées auparavant. Et quand, en plus, elles me remercient pour ce que je leur ai appris, c'est juste génial .
Le but de l'association nationale AVF est d'accueillir les nouveaux arrivants afin qu'ils se constituent très vite un réseau et puissent nouer de nouvelles amitiés afin de s'intégrer plus facilement. Il y a 10 ans, lorsque je suis arrivé à Dunkerque pour le travail, ma famille et moi avons pu bénéficier de cet accueil. L'an dernier, j'ai voulu, modestement, rendre ce que l'AVF m'avait donné en prenant la présidence de l'antenne de Dunkerque. Je suis très sensible au côté humain de cette association, à l'aide et à l'accompagnement qu'elle propose à des personnes qui, parfois, se retrouvent seules dans une ville qu'elles connaissent mal. L'un de mes objectifs, avec l'équipe, est de travailler sur l'attractivité du territoire, car, lorsqu'on arrive, l'image n'est pas forcément positive. Et c'est vraiment dommage car ce territoire est extraordinaire. La preuve, moi qui suis originaire de région parisienne, je me sens désormais complètement Dunkerquois.
J'ai commencé à m'engager lorsque j'étais en CM1 au sein du conseil municipal des jeunes de Gravelines. J'ai renouvelé ma candidature en 6ème où je suis devenu adjointe à l'environnement, toujours au conseil municipal jeune. En 4ème, j'ai renouvelé une dernière fois mon mandat et à cette issue je suis devenue maire du CMJ. J'ai pu représenter Gravelines et mon CMJ à l'Association Nationale des Conseils d'enfants et de Jeunes à Paris pour rencontre des jeunes comme nous, engagés, qui font la même chose dans d'autres villes. On rencontre les mêmes problèmes et au final c'est intéressant parce qu'on peut échanger sur ces problématiques et être consulté par les instances nationales.
Je m'étais engagée, au début, par curiosité et par volonté de représenter mes camarades de classe à l'école primaire. Après, ce qui m'a fait continuer, c'est notamment le fait de pouvoir donner une voix aux jeunes qui n'ont pas forcément envie ou n'arrive pas à la donner, et agir pour les autres. Aujourd'hui en temps qu'élue je me sens actrice de ma société.
Chaque premier jeudi du mois, la Halle aux sucres organise un repair café. Parmi les fidèles bénévoles : Bernard, 74 ans. Dans une vie de retraité bien active, Bernard égaie l'atelier par son humour et sa joie de vivre. Un rendez-vous qu'il ne manquerait pour rien au monde. "C'est un plaisir, tout simplement, de rencontrer les gens mais surtout de les voir repartir avec le sourire parce qu'on a réussi à réparer leur machine". La machine en question, c'est une machine à coudre, la spécialité de Bernard. Il est, pour ainsi dire, né dans un atelier de confection de vêtements, celui de ses parents et grands-parents, une affaire familiale créée en 1904. Il a ensuite volé de ses propres ailes et a appris, de fait, à réparer les machines. Le repair café lui permet de poursuivre la passion pour son métier, et surtout de rendre les gens heureux, tout en apportant sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il met du coeur à l'ouvrage, et peut passer des heures sur une machine. "Je n'aime pas rester sur un échec, je répare jusqu'à ce que je trouve". Pour le plus grand bonheur des propriétaires de machines à coudre qui poussent la porte de la Halle aux sucres, et repartent avec une machine "comme neuve".
Je suis en service civique à Uni-Cités et c'est par leur intermédiaire que je me suis proposée comme bénévole pour sensibiliser les jeunes et particulièrement les étudiants [aux Assises de la Jeunesse]. Ma mission est d'aller les voir, de leur présenter la démarche et de leur demander ce qu'ils voudraient voir changer sur le territoire, ce qu'ils aiment ou pas, et de recueillir leurs témoignages, leurs avis et des idées. En général, ils sont plutôt intéressés et ont pas mal d'idées, surtout en ce qui concerne l'environnement, la propreté du Dunkerquois, les endroits pour déjeuner en ville et le bus gratuit. C'est enrichissant de pouvoir échanger sur différents sujets, de croiser nos regards. Et c'est valorisant de participer à cette action : si les choses bougent auniveau du territoire, j'y aurai peut-être contribué en recueillant les témoignages des jeunes.
J'ai connu ce jardin par hasard, j'habite deux rues plus loin et je passe devant en allant conduire mes enfants à l'école. Un jour, je m'y suis arrêté et j'ai tout de suite été séduit par cet espace ouvert à tous, où chacun peut venir cultiver des légumes, de façon naturelle sans pesticides ni engrais chimique. Nous sommes 4 ou 5 personnes à nous en occuper régulièrement en essayant de pratiquer au maximum la permaculture. Et je dois dire que c'est un vrai bonheur pour moi, à la fois d'entretenir ce jardin, mais aussi de distribuer les légumes récoltés aux personnes qui s'arrêtent discuter avec nous. C'est un petit jardin qui met de la vie dans le quartier et séduit toutes les générations.
Le groupement d'achats entend promouvoir la consommation de produits locaux, biologiques et de saison, en groupant les achats, et faciliter l'accès à ces produits qualitatifs et plus respectueux de l'environnement. Avec la cinquantaine d'adhérents résidant dans l'agglomération, nous travaillons avec trois producteurs de locaux de pains et de légumes. Après cinq années d'existence, notre association va bientôt s'arrêter, une épicerie solidaire et participative va prendre le relais. Je suis heureuse d'avoir impulsé l'envie de consommer autrement dans ma ville de Grande-Synthe. De constater que ce mouvement va prendre une plus grande ampleur avec ce projet d'épicerie dans lequel je vais m'investir.
Avec cinq potes étudiants, nous avons fondé DK Clean Up, nous organisons des ramassages de déchets dans les zones naturelles du Dunkerquois. Et pour éviter de retrouver des déchets (notamment plastiques) dans la nature, on informe les habitants de l'agglomération de l'urgence à changer nos modes de consommation, on mobilise aussi les plus jeunes dans les écoles, collèges et lycées sur ce sujet. Par exemple, savez-vous que chaque minute 15 tonnes de déchets plastiques sont jetées dans les océans ? Et que si nous ne faisons rien il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans en 2050 ?
Mon expérience avec les élèves et les différents projets que nous menons autour de l'alimentation, de la réduction des déchets, du recyclage me confortent dans l'idée qu'il faut aller plus loin dans la prise de conscience écologique. Trois fois par an, nous organisons « la Semaine des épluchures » durant laquelle chaque élève amène tout ce qui peut être composté. La collecte est pesée, un record est à battre. Cela crée une véritable effervescence dans la classe et c'est surtout le point de départ pour mener une réflexion plus large autour de nos modes de consommation. Pourquoi ne pas l'organiser à l'échelle de toutes les écoles de l'agglomération et inclure d'autres structures motivées par ce challenge ?
Victor, Saint Polois de 20 ans, en licence à Lille est privé d'amphi depuis octobre 2020 à cause de la crise sanitaire. Il suit donc tous ses cours et passe ses examens en ligne depuis cette date. Pas facile quand on a 20 ans de passer son temps entre 4 murs, même si il a conscience de sa situation qui reste privilégiée par rapport à d'autres étudiants contraints d'être enfermé dans une chambre d'étudiant, quand lui a la chance d'être chez ses parents. Alors Victor s'est dit : je poursuis ma formation avec assiduité mais j'ai du temps libre, alors je vais le mettre à profit des autres ! Il est donc désormais bénévole deux jours par semaine aux « Restos du Cœur » de sa commune de résidence, distribue les colis de nourriture et produits divers destinés au plus démunis. Il est heureux de cette expérience solidaire, à laquelle il contribue.
Après la cessation d'activité professionnelle, retraité, Robert a opté, voici une vingtaine d'année, pour un investissement dans le bénévolat au sein de l'association des cadres retraités de la sidérurgie et métallurgie. Depuis plus de 10 ans, il exerce la mission de délégué de site pour la Fondation de la 2ème Chance. A ce jour, environ 200 dossiers ont été traités. Le Relais, association Dunkerquoise de retraités, héberge depuis 2009 le site du Nord Littoral de la Fondation de la 2ème Chance. Le but de la Fondation : financer des projets soit de formation qualitative soit de création/reprise d'entreprise dans une logique de réinsertion professionnelle. Le bilan en 10 ans pour le site Dunkerquois : 172 lauréats (119 pour Formation, 53 pour création) avec 577 000€ de dons.
Je me suis engagée pour ma ville dès l'âge de 13 ans en étant élue au Conseil municipal Jeune. Cette expérience très enrichissante m'a donné envie de poursuivre mon engagement. C'est pourquoi, j'ai accepté de devenir membre du Comité ambassadeur solidaire. Nous sommes six dans ce groupe dont le but est de mettre en place des actions de promotion de la ville ou de sensibilisation auprès des jeunes. Nous avons, par exemple, organisé un calendrier de l'Avent sur Facebook, pour faire la promotion des commerces locaux, très touchés par la crise sanitaire. Nous avons aussi appelé tous les étudiants de la commune suivis par le CCAS pour nous assurer qu'ils n'avaient pas besoin d'être aidés, aussi bien financièrement que moralement. Dernièrement, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons organisé une action « stop aux clichés » dans les deux collèges de Gravelines. C'est important pour moi de pouvoir donner de mon temps pour les autres.
Les poubelles artistiques, je les ai découvertes lors d'un séjour en Bretagne. Tout de suite, ça a tilté. Je me suis donc renseigné sur internet et j'ai réussi à contacter le créateur. Très gentiment, celui-ci m'a envoyé ses plans. Avec mon ami Michel Sailly, nous nous sommes mis à la réalisation de deux premières poubelles, l'une en forme de crabe, l'autre de poisson, qui ont été installées par les services municipaux le long du chenal. La première est destinée à recueillir les déjections canines, la deuxième, les bouteilles et canettes. Et je dois dire que ça marche plutôt bien. Leur forme un peu inattendue attire le regard et sensibilise bien au ramassage des déchets. Nous en construisons actuellement une troisième, en forme d'oiseau, destinée au ramassage des cartouches au parc de l'Estran.
Nous formons un binôme depuis trois ans au sein du CCAS. Un lundi toutes les trois semaines, de 14 à 17h, nous appelons les personnes âgées isolées de la commune. L'une écoute et l'autre écrit pour, éventuellement, transmettre des difficultés ou un message à la personne compétente qui pourra intervenir. Nous passons une quarantaine de coups de fil durant notre après-midi. A force, nous connaissons les personnes contactées et c'est toujours un plaisir de prendre de leurs nouvelles. L'appel peut durer de 5 à 15 minutes selon le besoin de parler de nos interlocuteurs et interlocutrices. Nous savons que nous apportons, modestement, un peu de bonheur, un peu de joie à des personnes qui sortent très peu de chez elles et c'est ce qui nous plaît dans cette mission, même si, parfois, ce que l'on nous confie, en toute confidentialité, peut être lourd à porter.
Chaque semaine, je tiens une permanence de deux heures en tant qu'écrivain public avec Sylvie Vannoye. Notre mission consiste surtout à aider, en toute confidentialité, les gens pour leurs démarches administratives : dossiers de retraite, d'allocation pour personnes handicapées, courriers aux assurances, aux impôts… Les personnes que nous recevons ont parfois des difficultés avec la langue française mais elles ont surtout besoin d'être rassurées sur ce qu'elles ont écrit ou rempli. Le bouche-à-oreille aidant, nous sommes de plus en plus sollicitées par les habitants du quartier. C'est un plaisir pour moi d'aider et d'être en contact avec autant de personnes différentes.
Notre Jardin d'avant, Jardin d'enfants est né en février 2020 au centre équestre municipal de Gravelines. Je l'ai créé avec Emmanuelle Péry et Fabrice Hocquet. Sur ses 1 600 m², nous cultivons des légumes, des fruits, des herbes aromatiques, des plantes médicinales sans aucun intrant chimique. Nous pratiquons en partie la permaculture et privilégions le paillage et la gestion raisonnée de l'eau. Nous y accueillons les enfants à partir de 4 ans pour les sensibiliser au jardinage naturel mais aussi les pensionnaires de l'EPAHD La MAPI à Gravelines qui sont généralement ravis de cette sortie au grand air. Le jardin est ouvert aussi certains week-ends à tous les publics.
Je pratique la voile depuis mon plus jeune âge. Je suis un vrai passionné de la mer. Mon engagement au sein de la SNSM coulait donc de source. Je suis sauveteur bénévole depuis dix-huit ans. C'est une mission qui m'apporte beaucoup de joies et de satisfactions, notamment quand les personnes que nous venons de ramener saintes et sauves à terre nous témoignent leur gratitude. C'est une mission qui est difficile aussi, lorsqu'il faut partir en pleine nuit et en pleine tempête d'hiver. La peur ne nous épargne pas mais nous y allons quand même parce que c'est notre devoir. En ce moment, nous sommes régulièrement appelés pour secourir des réfugiés partis traverser la Manche sur des embarcations de fortune. La détresse dans leur regard, et encore plus dans celui des enfants qui les accompagnent parfois, est quelque chose qui me retourne à chaque fois.
J'ai vu sur les réseaux sociaux que l'Espace Santé du Littoral organisait des distributions de repas aux étudiants, en collaboration avec l'association Humain & Terre. Immédiatement, j'ai proposé mon aide en tant que bénévole. Très vite, on m'a demandé d'encadrer une équipe de 4 ou 5 bénévoles chaque semaine pendant les distributions, qui sont aussi pour nous l'occasion de proposer aux étudiants de les accompagner s'ils ont besoin de consulter un médecin, un nutritionniste, un psychologue… Avec la pandémie, nous constatons une vraie détresse de certains étudiants, plus morale que financière, d'ailleurs. Venir à la distribution de repas est surtout pour eux un moyen de casser la solitude, d'échanger avec du monde. Cela n'a jamais été aussi important.
Depuis vingt ans, je m'implique dans le développement d'Erasmus. D'abord au sein du collège Boris-Vian à Coudekerque-Branche, puis au lycée Jean-Bart de Dunkerque, aidé par les directions de ces établissements et par un certain nombre de collègues. Nous avons monté 28 projets, qui ont permis à des centaines d'élèves d'accueillir un jeune Européen dans leur famille et de partir, eux-mêmes, en immersion dans un pays d'Europe, pour une semaine ou un mois selon leur âge. Nous avons aussi ouvert une classe de seconde avec option Erasmus, ce qui est unique en France. Je m'investis beaucoup dans ce projet parce que le partage d'expérience, la découverte de pays européens, la confrontation à d'autres manières d'enseigner, à d'autres cultures est un atout considérable pour nos jeunes. Mon ambition, à terme, est de voir le lycée Jean-Bart recevoir le label international et devenir référent Erasmus en France.
Je suis secouriste bénévole à la Croix-Rouge de Dunkerque. Mon cousin, équipier bénévole depuis quelques années, m'a montré la voie. C'est une mission qui me correspond parce que j'ai toujours aimé le secteur social et donner de mon temps pour aider. Nos missions sont variées. Nous pouvons gérer un poste de secours éphémère sur un événement ou une manifestation comme participer à des distributions de repas pour les SDF. En ce moment, nous sommes beaucoup sollicités par les centres de vaccination du centre hospitalier de Dunkerque, du Kursaal, et de Sportica à Gravelines. L'ambiance entre bénévoles est formidable. Et surtout, je me sens utile et heureuse d'apporter un peu de réconfort à ceux qui en ont besoin.
Je suis bénévole à l'association Les Clowns de l'espoir depuis 2014. Je ne suis pas clown (Les Clowns de l'espoir sont tous professionnels, intermittents du spectacle car c'est un métier qui ne s'improvise pas) : je donne de mon temps pour communiquer sur notre mission et organiser des actions pour recueillir des dons financiers. Etre bénévole est un engagement qui m'apporte beaucoup de bonheur. Nous formons une vraie grande famille associative. Savoir que « nos » clowns donnent un peu de joie aux enfants hospitalisés à Dunkerque et leur permettent d'oublier l'hôpital pendant quelques minutes est une fierté.
Je suis impliquée dans la vie associative de ma commune depuis 1999 et encore plus depuis que j'ai pris ma retraite en 2007. Je suis bénévole au sein de l'association Entraide, qui vient en aide aux personnes précaires, mais aussi au Comité des fêtes. Je suis trésorière du club du 3e âge Joie & Partage et du syndicat d'initiative et élue au conseil d'administration du CCAS. La diversité des missions que l'on me confie m'apporte beaucoup. Travailler avec des personnes de caractère et de convictions différentes est d'une richesse incroyable. Nous avons tous le même objectif : être solidaire et participer à la vie de notre dynamique commune. Être bénévole implique d'écouter sans juger, de partager, de conseiller, de donner de son temps mais c'est aussi beaucoup recevoir. Comme je suis en retraite et que je vis seule, c'est un bon moyen de rester active et de rencontrer du monde.
J'ai 9 ans et je suis en classe de CE2 à Grand-Fort-Philippe. Je vais souvent à la pêche avec mon père, alors j'ai cherché des vidéos sur les techniques de pêche sur internet. C'est comme cela que j'ai connu la pêche à l'aimant et ça m'a tout de suite intéressé. A Noël, mes parents m'ont donc offert un aimant. Depuis, avec mon père, on est entré à l'association L'Aimant dunkerquois et presque chaque week-end, on participe à une pêche, à Dunkerque, à Bourbourg, ou bien à Gravelines. J'aime bien parce qu'on pêche des choses inattendues comme une chaise roulante, des trottinettes, une mobylette et même une voiture. Je passe du bon temps avec mon père en faisant quelque chose d'utile, en participant à protéger l'environnement. C'est ça qui me plaît.
J'ai créé le groupe Les Ramasseurs en août 2020. L'idée m'est venue en voyant passer de plus en plus de photos de déchets jetés dans la nature sur les réseaux sociaux. Je me suis dit : « Plutôt que de les prendre en photo, si on les ramassait ? ». Depuis, dès que je me déplace à pied ou à vélo, j'ai toujours avec moi un sac et une pince et je ramasse tout ce qui traîne. Grâce aux réseaux sociaux sur lesquels cette action a été très rapidement relayée, nous sommes désormais plus de 2000 ramasseurs sur le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque et nous avons même fait des émules dans toute la France.